blotis aux coin du feux !

Je regrettai rapidement d'avoir prononcer ces paroles, j'aurais mieux fait de me retenir. Je la regardai une fraction de seconde, pas vraiment surpris par sa remarque qui ne manquait pas de pertinence! Je relâchai mon étreinte, retirai mes mains à regrets et me redressai. Je regardai Auréae dans les yeux, avec un air sévère et presque accusateur. Je sentais pertinemment qu'elle n'était pas en confiance et qu'elle n'était pas prête à prendre du plaisir sans se prendre la tête.

- Bon, tu ne me fais pas confiance, soupirai-je, puis j'ajoutai sur un ton sec : Franchement, on ne peut pas dire qu'on ait eu l'occasion de beaucoup discuter toi et moi, alors qu'est-ce que tu veux que je te dise? Que c'est ta personnalité qui m'a plu le plus? Que ce soit ce que tu veux entendre d'accord, mais ne comptes pas sur moi pour te dire ça.

Je m'arrêtai une seconde pour laisser le temps à Auréae de digérer cette réponse puis repris :

- Maintenant, ce n'est pas non plus uniquement parce que tu as une jolie petite paire de fesses et une poitrine superbe que j'y mets les mains. Mais ça tu en doutes, et à partir de là je ne peux rien pour toi, alors c'est toi qui vois, t'es libre de faire ce que tu veux...

Auréae réagit au quart de tour à mes paroles volontairement provocantes. J'essayai de ne pas sourire, de garder mon sérieux tandis qu'elle m'expliquait que je n'étais pas vraiment son idéal et je tiquai au moment où elle évoqua mon physique et ma soi-disante gentillesse. Je fus obligé de me mordre la joue pour ne pas rire. Néanmoins je n'eus pas le temps de répliquer car Auréae me gratifia d'une dernière caresse et sortit rapidement. Je me levai d'un bond et couru à la porte. J'ouvris la bouche, prêt à lui lancer que je venais justement de lui dire que ce n'était pas uniquement pour son postérieure que je l'appréciais, mais je me ravisai, conscient que ce n'était peut-être pas la peine d'insister ce soir, et surtout, je doutai que ce soit vrai car mes yeux tombèrent sur son fessier et s'y attardèrent longuement tandis qu'elle s'éloignait. Je la regardai donc s'éloigner, un large sourire me fendit le visage. Soudain, je repensai à ce qu'elle venait de me dire :

Citation :

moi je m'etais atacher a toi pas que pour ton physique c'etait la gentillesse plus que ton physique qui mon plus

J'examinai mon reflet dans une fenêtre proche et lachai à voix haute :

- Ma gentillesse plus que mon physique?? Bon sang.. je suis si moche que ça?

Je regardai mon reflet une seconde puis éclatai de rire, avant de sortir à mon tour du salon, ayant remarqué une jolie demoiselle esseulée un peu plus loin.

Topic terminé