Ifrit lui sourit, il avait très bien comprit de ce que voulait parler Auréae. Il déposa un tendre baiser furtif sur ses lèvres, puis lui remonta son visage de son doigt placé sous son menton...
"Ne t'en fait pas, ce n'est pas grave ça. Si tu me dis cela, c'est que tu as confiance en moi et j'en suis très fier que ce soit moi à qui tu te confis"
Il l'enlaça un peu plus encore, le corps d'Auréae était blottit à l'extrême contre lui, il sentait même les battements de son petit coeur contre son torse. Il repartit dans une suite de baiser tous aussi fougueux les uns que les autres. Ses mains parcouraient son dos et à chaque nouveaux baisers, descendaient toujours un peu plus, à la découverte de se corps qui exprimait tant de désir...
Les joues rougies d'Ifrit, les respirations chaudes qui s'échangeaient, donnaient une ambiance particulière à la pièce. Moment d'émoi, de partage et de passion, d'échange de tendresse et de volupté. Moment privilégié entre deux êtres que tout opposait et qui finalement, dans ce qui pouvait être qu'un égarement ou tout simplement l'expression d'un désir réciproque, était un moment unique, créant ainsi un souvenir intarissable pour le reste de leurs vies...
Les baisers se succédaient, le désir montait, la raison s'évadait, et l'instinct prenait le dessus. Abandonner à la sensation, à la recherche du bonheur, les corps s'animaient dans un ballet parfaitement orchestré, ou le temps ne comptait plus, ni même le monde qui les entouraient. Plus rien d'autres n'avait d'importance que la personne qui se tenait blottit dans les bras l'un de l'autre...